Liquidmetal : pas pour tout de suite
Pour le scientifique, il n’existe pas d’«infrastructure de fabrication appropriée pouvant tirer pleinement parti de cette technologie», ce qui repousse au loin les rumeurs d’un iPhone 5 ou d’un MacBook Pro intégrant le fameux métal. La technologie n’est pas encore arrivée à maturation et «doit être perfectionnée dans son process et son développement applicatif», précise Peker, qui note qu’il s’agit là d’une «technologie de métal complètement nouvelle et différente».
Cependant, avec un peu de temps et beaucoup d’argent, il devrait être possible à une entreprise disposant des moyens d’Apple de concevoir une telle structure : de trois à cinq ans de recherches, et entre 300 à 500 millions de dollars d’investissements. Pas si cher payé pour bénéficier d’une technologie de rupture (le métal est particulièrement résistant, anti-corrosion et anti-rayures), mais à l’échelle de l’industrie IT, c’est plutôt long.
Apple pourrait se contenter d’injecter des pièces en Liquidmetal, comme des charnières de châssis afin d’expérimenter grandeur nature les capacités de l’alliage, avant de lancer un «produit révolutionnaire» basé sur les caractéristiques du métal. Caractéristiques qu’il serait quasiment impossible à cloner…