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Applications

Reverso, logiciel de traduction

Maxwell

Publié le

 

Par

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Vous êtes nombreux à nous avoir interrogé sur la validité des logiciels de traduction. Voici donc le compte-rendu d’un parmi les meilleurs du marché, Reverso.

Présentation

 

Logiciels:

Reverso Mac

Version:

Indéterminé (disons 1.0)

Note de la Rédac:

3/6

Prix conseillé:

990 FR (1000 francs quoi)

Éditeur:

Softissimo

Site Internet:

www.softissimo.com

Adresse:

7, rue Auber

75009 Paris

France

Tel:

01 43 12 85 13

Compte-rendu

 C’est donc sur cette petite capture d’écran que je vous fais l’introduction de Reverso Mac (cliquez dessus pour l’ouvrir dans une nouvelle fenêtre).

Comme vous pouvez le constater, la traduction est très correcte et mis à part le "I shall not" là où un "I will not" suffirait simplement, tout va bien (certes, le "Having no chance" est très discutable, mais l’idée est là). Mais cette traduction a le mérite d’être plus formelle, ce qui est finalement plutôt un bon point sachant les utilisations que l’on ferait de ce logiciel (courrier, site Web, correspondance professionnelle, etc).

Mais pour arriver à des traductions de cette qualité, il faut veiller a ce que la source soit rédigée dans un français totalement parfait, avec tous les accents nécessaires ainsi que les bons accords. Dans le cas contraire le logiciel ne saura pas traduire le texte convenablement (ce qui est tout à fait normal, il n’est pas là pour corriger également notre langue de départ).

Ainsi voici quelques exemples extraits de mon introduction, qui ne sont pas très bien appréciés par Reverso:

1) Les majuscules.

"[…] capable de traduire du Français vers l’Anglais […]"
Ici j’ai donc utilisé des majuscules et préféré la formule "traduire du x vers y", le résultat est assez amusant mais plutôt incohérent 🙂
"[…] capable of translating of the Frenchman towards the Englishman […]"

2) Les accents.

"Je n’ecrirai pas de rapport" donne "I not ecrirai no report". Logique (le logiciel ne connaît pas "ecrirai", mais "écrirai").

D’ailleurs, ceci est très bien spécifié dans le manuel : "La qualité de la traduction obtenue dépend grandement de la rédaction du texte à traduire : il faut donc éviter les fautes d’orthographe et de grammaire, mais aussi les mots, les expressions et les tournures de phrases trop ambiguës". Dont acte.

Mais de toute manière, ce sont des problèmes qui ne pénalisent pas l’utilisation du logiciel à partir du moment où le texte est corrigé auparavant. Cependant un correcteur orthographique rapide (accents, petites fautes d’ortogaffes ..etc) fait un peu défaut lors d’une utilisation courante.

Pour ceux qui restent sceptiques face aux réelles capacités de ce logiciel en matière de traduction, voici mon introduction traduite par Altavista (http://babel.altavista.com/) :

"Welcome on MacPlus. We are happy to present a demonstration of Reverso to you, software of translation able to translate French into English or German and vice versa. Not being likely to speak German, I will not write a report/ratio relating to the capacities of the software in the language of Goethe. Maxwell"

À vous de voir si vous préférez corriger les fautes de Reverso plutôt que celles d’Altavista 🙂


 Mais comme Reverso ne s’impose pas là comme traitement de texte, on apprécie sa fonction de traduction dans n’importe quel logiciel grâce à une commande que vous pourrez définir dans le tableau de bord Reverso (cliquez sur l’aperçu, ici à droite, pour découvrir cette fonctionnalité).

Ainsi de manière générale, même si ses traductions ne sont pas parfaites, il peut être très utile et surtout apporter un gain de temps dans ce genre de tâche.

Il y a cependant certains points qui restent en travers de la gorge:

– Ainsi, si comme dans tout bon traducteur qui se respecte, vous pouvez faire appel à un dictionnaire personnel, il se trouve que le seul moyen dont vous pouvez disposer pour créer ces fameux dictionnaires, et bien c’est d’utiliser Reverso Pro pour PC, un comble !

– Un autre point faible est l’application elle-même, bien qu’elle ne consomme que 4Mo de mémoire et qu’elle soit plutôt rapide, elle s’intègre assez mal dans l’environnement Mac. Ainsi on ne peut choisir le format d’affichage, et de surcroît celui-ci est limité en largeur quelque soit la taille de la fenêtre de traduction (vive le Minitel 80 colonnes :-).

– La taille des textes à traduire est limitée à 32Ko (ce qui correspond à environ 500 mots). Là encore on devine sans problème que cette application est un portage du PC vers le Mac…

Pour finir voici un extrait du manuel qui a retenu mon attention : "N’essayez pas de traduire des images contenant du texte : ces éléments ne sont pas traduisibles." Merci pour ce conseil avisé 🙂

Et pour ceux qui n’attendaient que ça, voici le même rapport traduit par Reverso (on ne se moque pas :-).

Conclusion
En conclusion, il faut reconnaître que les logiciels de traduction on fait pas mal de progrès depuis les débuts de leur histoire, mais on se souviendra encore longtemps du "la chair est faible, l’esprit est fort" traduit en "the meat is weak, the spirit is strong". Si l’on ne peut pourtant pas encore accorder une confiance aveugle aux traductions logicielles, il reste néanmoins vrai qu’une correspondance d’ordre professionnelle, conçue de courtes phrases correctes et sans ambiguïté aucune, peut s’arranger avec un certain bonheur de tels services. La panacée n’est pas encore à l’ordre du jour, et ce n’est peut-être pas plus mal car après tout, celà n’est qu’une question d’interprétation. Et d’ici que nos machines sachent interpréter…