2011 : bon cru pour la musique
Après des années de vaches maigres dues en grande partie à la rapacité et l’aveuglement des maisons de disques, le marché de la musique semble vouloir se redresser, du moins aux États-Unis. Les ventes numériques ont compté l’an dernier pour 50,3% du total de la musique vendue, annonce Nielsen – c’est une première qui devrait sans doute se renouveler dans d’autres pays dans les mois qui viennent.
Les ventes totales d’albums ont atteint les 330,6 millions d’unités (326,2 millions en 2010), soit une hausse de 1,3%. En globalité (soit albums + singles), le marché a représenté l’an dernier 1,611 milliard de morceaux, une hausse de 6,9% par-rapport à 2010. Si les ventes de galettes physiques sont supérieures à celles virtuelles (223,5 millions contre 103,1 millions), la différence s’est faite sur les ventes de morceaux à l’unité avec une croissance de 8,5% (1,271 milliard de titres téléchargés en ligne).
Les majors débutent donc l’année sur les chapeaux de roue.