Djay a mangé du lion en 4.0
Algoriddim s’est enfin décidé à pousser les manettes de son logiciel à succès sur Mac, Djay, en le faisant évoluer dans une quatrième version. Celle-ci va combler de nombreux manques en proposant de nouvelles commandes pour le rapprocher un peu plus vers des logiciels à visée professionnelle, à l’image de Virtual Djay. Mais le développeur entend bien rester l’idole des jeunes, à la fois à destination des professionnels comme des amateurs.
Cette grosse mise à jour se veut d’importance ! Tout d’abord, l’interface déjà appréciable, brosse dorénavant la crinière du Lion, en étant sensiblement plus léchée tout en supportant iCloud et le mode plein écran. L’interface a été retouchée pour permettre de se concentrer sur l’essentiel, le tout de façon plus précise et harmonieuse.
Cette version quatre ne s’arrêtera pas pour autant à une simple refonte graphique. Chaque musique sera analysée dans le but d’y associer d’autres sons provenant de votre bibliothèque musicale. Dès à présent, il est possible en sus des données existantes de disposer d’un repère lié à la tonalité d’une piste sonore, dans l’objectif de lui assigner une étiquette entre mineure et majeure. Une fonction qui fera des émules et simplifiera grandement les conceptions de mix en soirée.
Nonobstant la qualité de la fonction Automix, il sera intéressant de constater la présence d’une file d’attente pour permettre de gérer plus finement la diffusion de ses chansons. Il sera plus facile dorénavant de mobiliser les effets de pistes et autres échantillonnages, grâce à un gestionnaire adapté pour l’occasion. Il est entendu que quelques uns de ces effets audio sauront être utilisés en temps réel, pour les oreilles les plus attentives.
Algoriddim n’en oubliera pas les périphériques en gonflant cette liste non exhaustive de nouveautés tournant autour des instruments MIDI. Celles-ci sauront bien plus s’affranchir des options de Djay de par un contrôleur amélioré, une programmation plus aisée et bien d’autres fioritures.
La simplicité et la diversité des commandes sont les maîtres mots de cette nouvelle version d’envergure qui risque de redistribuer quelque peu les cartes. Car c’est avant tout le grand public que vise cette quatrième version de Djay en étant profondément plus malléable et facile d’usage, dans une enveloppe graphique délectable. Mais les professionnels ne seront pas mis à l’amende pour autant, le logiciel offrant des commandes bien plus techniques en adéquation avec l’évolution des traitements de la musique moderne. Djay, une bombe platine ? Tout tend à penser qu’elle a de sérieux atouts pour faire flancher les amoureux de musique et de mix.
