Brevet : Microsoft répond à Google
Avec une telle lettre ouverte, Google devait s’attendre à se faire méchamment rembarrer par ceux qu’il accuse de vouloir torpiller Android (lire «Brevets : Google accuse Apple»). Microsoft, un des principaux acteurs visés par David Drummond, le chef des affaires juridiques du moteur de recherche, n’a pas tardé à donner sa réponse.
Brad Smith, son homologue à Redmond, a ainsi indiqué que Google avait refusé de se joindre au groupe d’entreprises qui a acheté les brevets Novell ! Le moteur de recherche a préféré la jouer «perso» quitte à être battu par une coalition de sociétés, une tactique récemment mise en œuvre pour récupérer plus de 1 000 brevets IBM (lire «Google achète de l’IP IBM») mais pas toujours couronnée de succès (il n’y a qu’à voir le portfolio de Nortel).
«Google dit que nous avons acheté les brevets Novell pour les empêcher d’aller chez Google. Vraiment ? Nous leur avons demandé d’enchérir avec nous. Ils ont dit non», rapporte Smith dans un tweet.
Les réactions aux propos de Drummond sont loin d’être positives, la plupart des commentateurs se demandant si Google avait remporté les portefeuilles de Novell ou de Nortel, son discours aurait-il été le même ? Et pourquoi se plaindre du coût des brevets quand on participe à la montée des enchères ?