RIM : c’est vraiment très injuste
Ça vire au mauvais comique de répétition. Suite à la mise en ligne des premiers tests du PlayBook, certains plutôt positifs, d’autres plus négatifs (lire «RIM : le PlayBook est mi-cuit») comme il se doit assez logiquement pour le premier produit d’une nouvelle catégorie, Jim Balsilie, le co-CEO du constructeur, entonne à nouveau le couplet du Caliméro !
Il estime ainsi qu’il est «injuste» que les testeurs critiquent l’absence de client e-mail, d’agenda, ou de prises de notes (des apps qui ne sont disponibles qu’en jumelant un BlackBerry à la tablette). Il explique que le produit est utilisable par les 60 millions de clients de BlackBerry : «Beaucoup de gens veulent une extension sécuritaire et gratuite de leur BlackBerry», tente t-il d’argumenter. Étrange : si l’on comprend bien, cette tablette n’est qu’un accessoire au BlackBerry ?
De son côté, l’autre CEO Mike Lazaridis (celui qui ne veut pas répondre à la BBC, lire «RIM : encore un coup de Caliméro») explique que le PlayBook est technologiquement «supérieur». Certes, RIM a intégré dans son produit la crème des composants actuels. Encore faut-il savoir quoi en faire…
Les blagues les plus courtes étant les meilleures, il serait désormais bon que les dirigeants de RIM cessent maintenant de se plaindre à tout bout de champ, et qu’ils laissent le produit s’installer de lui-même.