Comme chaque année, et ce désormais dans quinze pays, la France a décerné ses Big Brother Awards. Ce prix, organisé sous l’égide de Privacy International, une ONG londonienne [[Et sous le parrainage du fils de George Orwell.]], s’adresse “aux institutions, sociétés ou personnes s’étant distinguées par leur leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus”. Et c’est comme à la Starée Académie ; beaucoup de candidats et très peu d’élus, et parfois, un vrai talent. Ce 4 février 2004, au yeux d’un jury composé de “huit personnes: artiste, universitaires, avocats, philosophe et magistrat, certains d’entre-eux représentant le Centre d’études sur les conflits, le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), la Ligue Odebi, le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature”.