Marcœur bat toujours

Quand on tape n’importe quoi dans google, on tombe parfois sur d’excellentes surprises. C’est ce qui m’est arrivé, avec “marcoeur”, j’ai pas osé “marcœur”, il y a quand même des limites. Eh ben, ça marche ! Ça étonnera autant ceux qui n’ont jamais entendu parler de ce trublion musical bien de chez nous, que ceux (moins de 0,0003% du marché, ça c’est sûr) qui forcément l’adorent.

Nous voilà donc à http://www.marcoeur.com . Une biographie qui tient de l’Histoire pour ceux qui sont nés avant 1984, année zéro de l’Ère Moderne. Des noms de musiciens qui tournent dans la tête dans tous les sens comme ils l’ont tant fait en France, Annegarn pour qui il a composé, même que Lavilliers lui a piqué son groupe de Tison et Bréant pour ses heures les plus brillantes… Et même quelques boucles MP3 que les musiciens en quête d’imagination feraient bien de consulter pour bien débuter la journée.

Bien sûr, on y trouve aussi la discographie exhaustive des frères Marcœur, reprise sur leur propre label, Label Frères, fatalement. qui sont au moins trois. Il faut vous dire que les pauvres sont des maudits des maisons de disques, leurs œuvres ayant fini plus que souvent au pilon, se retrouvant inédites après être sorties, en quelque sorte. Introuvable, même en consultant (pour simple information, bien entendu) les meilleurs encyclopédies du rock comme feu Audiogalaxy ou autres Gnutella[[On ne va quand même pas vous faire une liste, les majors leur payent suffisamment de publicité comme ça.]], à part une poignée de tubes[[Ah, l’impayable “C’est raté c’est raté, quand on s’énerve, on rate toujours”…]] très confidentiels. Eh, bien, les Marcœur Bros n’ont jamais cédé, et continué à faire des disques à savourer comme une petite liqueur. Justement, j’en ai raté au moins trois depuis l’extraordinaire “Sports et percussions”, réalisé à l’aide d’instruments tels que bicyclette, formule 1, feu d’artifice…

Alors l’Internet comme ça, ou je peux me payer un Marcœur que je ne connais pas pour quinzeuros qui fileront direct dans la poche de ce pote qui ne me connaît pas, ça me va. Sans compter que sur marcoeur.com, nouveau venu dans mon commerce de proximité, il y a un service que le SuperMarché est bien en peine de me rendre : l’amour.

“Attention, je ne dis pas qu’internet, c’est la nouvelle alternative, je dis, c’est une alternative nouvelle. Ça n’est pas la même chose mais ça a retenu mon attention et ça a l’air d’en retenir aussi, ailleurs, pas mal, d’ailleurs.

T’es dans l’air, Albert…

–ça…