Sale temps pour RIM
RIM fait actuellement face à une fronde inattendue : l’Inde et les Émirats arabes unis menacent d’interdire l’usage des fonctions réseaux des BlackBerry, tandis que c’est déjà le cas en Arabie Saoudite. Mais plus étonnant, c’est aujourd’hui la Commission européenne qui rejette les solutions du constructeur canadien et privilégie désormais les mobiles d’HTC et… l’iPhone.
En cause, l’impossibilité pour les autorités de surveiller l’activité du trafic sur le réseau de RIM, celui-ci étant chasse gardée du constructeur au sein de centres basés au Canada et en Grande-Bretagne.
L’exécutif européen emploie 32 000 personnes, mais ce sont 2 500 fonctionnaires qui seront directement affectés par cette décision. Un marché toutefois conséquent et bon pour l’image qui va échapper à RIM, mais qu’Apple et HTC vont accueillir à bras ouverts.
Par ailleurs, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour RIM : la banque britannique Standard Chartered donne désormais la possibilité à ses employés de passer du BlackBerry à l’iPhone, tandis qu’en France, on conseille fortement à Nicolas Sarkozy et au gouvernement de cesser d’utiliser des BlackBerry à cause de problèmes de sécurité.