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Matériel

La Cie Pocket drive II

MacPlus

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Dernière minute : le PocketDrive II est remplacé par le PocketDrive III, qui lui ajoute le support d’USB 2.0, quarante fois plus rapide, avec des taux de transfert allant jusqu’à 240 Mo/s. Non implanté sur Mac, qui mise, avec succès, sur FireWire, USB 2.0 risque de se développer rapidement dans le monde PC, pour ses performances. Il reste compatible avec les connections USB classiques, en ne restituant toutefois en ce cas que les taux de transferts habituels de cette norme. En dehors de cela, les caractéristiques du PocketDrive restent les mêmes, à part son prix, nettement en baisse…

Nouveaux tarifs PocketDrive III :
10 Go 229 Euros HT
20 Go 299 Euros HT
30 Go 379 Euros HT
40 Go 499 Euros HT
48 Go 699 Euros HT


Grand comme deux paquets de (30) cigarettes posés côte à côte, le PocketDrive II impressionne immédiatement par son look original. Le disque lui-même est en effet « entouré » d’un cache en silicone : c’est le design « Road Warrior » de la marque, que l’on connaît depuis la première version du PocketDrive. Cela prouve qu’avec un peu d’efforts, on peut faire aussi bien sans avoir à copier les transparences indigo de l’iMac… Plus prosaïquement, le disque dur antichoc et cette protection anti-dérapante se révèlent rassurants pour un disque dur à la vocation nomade.

Prise en main
L e PocketDrive II est livré avec un câble FireWire, un câble USB, une alimentation, et deux CD Rom. Dans ces derniers, outre le guide de l’utilisateur, on trouve des pilotes pour diverses cartes SCSI PowerDomain, l’utilitaire de formatage Silverlining Pro en version 6.4.1, ainsi les pilotes FireWire et USB pour Mac et PC, mais rien pour OS X. Tout cela s’est toutefois révélé parfaitement inutile dans mon cas : il aura suffi de brancher le câble FireWire dans l’iBook pour que le disque monte instantanément sur le bureau, sous Mac OS X autant que 9.2. De la même façon, j’ai pu le reformater et le partitionner à l’aide de Disk Utility, présent dans l’installation de OS X, ce qui semble nous éloigner du temps où un utilitaire de tierce partie était nécessaire pour intervenir sur un disque dur non Apple.

Utilisation
Les caractéristiques de FireWire et de l’USB permettent de brancher et débrancher les périphériques « à chaud », c’est-à-dire sans avoir besoin d’éteindre ou de redémarrer l’ordinateur. Même avec les pilotes génériques Apple, cette facilité fonctionne parfaitement bien, y compris au débranchement. Si vous n’avez pas pris la précaution recommandée de démonter le ou les volumes avant de retirer la prise, une boîte de dialogue vous le signale, mais apparemment sans autre effet désagréable. Sous OS 9, c’est une alerte sans validation, qui disparaît cependant dès le disque est rebranché. Le disque en fonctionnement
est parfaitement silencieux.
L’autre confort de FireWire, c’est l’auto-alimentation qui permet dans ce mode de se passer du boîtier d’alimentation fourni, avec jusqu’à deux périphériques connectés. Attention, ce n’est pas le cas pour une liaison USB, mais le boîtier en question se révèle remarquablement léger. En cours de fonctionnement, la diode à l’avant du disque dur clignote et passe alternativement du vert au rouge, indiquant les phases d’accès.

Caractéristiques techniques
Disque dur 2,5 pouces Fujitsu MHN-2300 AT à 4 200 tours/minute avec interface ATA 100. Puce Oxford911 dédiée aux transferts FireWire.
Connectique : deux ports FireWire et un USB. Alimentation externe (fournie).
Logiciels de formatage et pilotes fournis.
Compatible Mac OS et Windows.

Performances
Pour le test, j’ai chronométré la copie un fichier unique de 620 Mo, sous différentes conditions, et en comparant avec le disque interne 10 Go de l’iBook. Les résultats parlent d’eux-mêmes… Plus de 7 fois plus rapide en FireWire qu’en USB sous OS 9, et 15 fois sous OS X… En FireWire sous 9, le PocketDrive égale le disque interne, mais sous X il se révèle trois fois plus rapide.
Je rappelle que les pilotes utilisés sont ceux génériques d’Apple, les résultats pouvant différer avec ceux obtenus avec les pilotes LaCie pour les anciens systèmes. Par ailleurs, d’après nos confrères d’Univers MacWorld, qui ont pu établir une comparaison avec l’ancien PocketDrive en 6 Go, les gains en lecture FireWire sont de l’ordre de 60 %, et en écriture de près de 30 %. Cela est dû à l’utilisation d’une puce Oxford911, dédiée à l’interfaçage entre le disque dur ATA (il n’existe pas de disque dur spécifiquement FireWire) et le câblage FireWire.


PocketDrive II 30 Go

USB

FireWire

Interne iBook

Mac OS 9.2.1

15’28

1’56

2’07

Mac OS X 1.1

15’

46 “

2’15


Conclusion

Le seul inconvénient du PocketDrive II semble être son prix, qui peut toutefois se justifier en raison de sa qualité générale et de ses performances, en particulier pour des professionnels nomades. Par exemple, une solution vidéo à base de PowerBook, PocketDrive et FinalCut Pro a été retenue pour des reportages sur le Paris-Dakar. Pour un usage personnel ou plus occasionnel, il peut s’avérer intéressant de comparer des produits de même type, mais moins onéreux.

Le PocketDrive II existe en versions 10, 20, 30 (modèle testé), 40 et 48 Go, s’échelonnant entre 400 Euros (environ 2 600 F) et 1 000 Euros (environ 6 500 F).