Apple a fini par énerver Psystar
Les dirigeants et les avocats de Psystar pensaient-ils être au centre des préoccupations des dirigeants d’Apple depuis qu’ils ont commencé à vendre des machines avec Mac OS X installé avant l’expédition ?
C’est possible vu l’agacement qui semble avoir résulté de la déposition de Phil Schiller, première des têtes pensantes de la Pomme amenées à déposer devant les avocats de Psystar.
Si Bob Mansfield, vice-président chargé de l’ingénierie matérielle pour le Mac; Mike Culbert, directeur senior pour le matériel Mac; Simon Patience, responsable du développement du cœur du système des Mac; et Mark Donnelly, vice-président en charge des finances doivent également passer à l’interrogatoire, visiblement, ce premier entretien avec Schiller irrite Psystar au point que ses avocats ont demandé au juge de forcer Apple à préparer le vice-président en charge du marketing d’Apple pour qu’il dépose de nouveau dans les 15 jours qui viennent, mais cette fois à Houston.
En coulisse, les avocats des deux sociétés continuent également de s’écharper autour du bootloader utilisé par Psystar, le bout de programme chargé de placer en mémoire les premiers octets d’un système d’exploitation, un peu comme la première étincelle dans un moteur.
Apple affirme que Psystar a violé sa propriété intellectuelle en décodant le chargeur d’amorçage conçu à Cupertino, car des outils servant à le décoder ont été retrouvés sur des machines vendues par la société. En retour, le cloneur se défend en affirmant que s’il a bien évalué la technique évoquée par Apple sur des machines de tests, il a au final utilisé un autre bootloader que celui appelé « boot123 », les bouts de code retrouvés sur les machines de production étant des restes de tests effectués qui se seraient retrouvés sur le master utilisé pour installer Mac OS X sur ses machines.
Le procès est toujours prévu pour débuter le 11 janvier prochain.