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2001, l’apothéose Discovery

Rappelez vous, nous sommes restés en 1997 avec la sortie de Homework, qui a eu l’effet d’une bombe. Le phénomène que l’on appelle la French Touch se développe alors sur Paris, Versailles et ses alentours. Ainsi, 1999 de Cassius, Sacré Français de Dimitri from Paris, Sexy Boy de Air ou encore Music Sounds Better With You de Stardust (groupe éphémère avec Thomas Bangalter, l’un des Daft) sont autant de musiques qui ont marqué l’électro de la fin des années 90. Cependant, la French Touch fini par s’asphyxier et disparaît peu à peu. Mais les Daft s’apprêtent à jeter à nouveau un pavé dans la mare !

iMike

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Rappelez vous, nous sommes restés en 1997 avec la sortie de Homework, qui a eu l’effet d’une bombe. Le phénomène que l’on appelle la French Touch se développe alors sur Paris, Versailles et ses alentours. Ainsi, 1999 de Cassius, Sacré Français de Dimitri from Paris, Sexy Boy de Air ou encore Music Sounds Better With You de Stardust (groupe éphémère avec Thomas Bangalter, l’un des Daft) sont autant de musiques qui ont marqué l’électro de la fin des années 90. Cependant, la French Touch fini par s’asphyxier et disparaît peu à peu. Mais les Daft s’apprêtent à jeter à nouveau un pavé dans la mare !

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Discovery, l’album Very Disco

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Eté 2000. Un titre commencer à circuler sur le Net. Son nom ? One More Time et il est associé à… Daft Punk. Tout le monde n’y croit pas forcément, tant il contraste avec le style de Homework, sorti 5 années auparavant. Et pourtant, début 2001, l’album Discovery est lancé en grande pompe ! Extrêmement baroque, cet album alterne pop et disco avec bonheur. Ainsi on retrouve des solos de guitare dantesques, sur Aerodynamic notamment mais aussi Digital Love. Les Daft usent également beaucoup des voix vocodés sur Digital Love et l’incontournable One More Time. Chaque morceau est fait pour danser et rencontre un grand succès dans tous les clubs d’Europe. Mais Discovery ne se limite pas à une dance qui puise dans les années 80. A côté des morceaux festifs (Crescendolls, Superheroes…), il y a également des moments de répits, à l’image de Nightvision, qui scinde littéralement l’album, ou Voyager & Veridis Quo. Et Too Long, morceau de 10 minutes, conclut en toute beauté un album assez court mais intense.

L’album suscite toutefois la critique des fans de la première heure, qui n’avaient d’yeux que pour Homework. Il n’empêche que Discovery se vend à plusieurs millions d’exemplaires, obtient deux nominations aux Grammy Awards et atteint la 2e place des ventes aussi bien en France qu’Outre-Manche. Au final, les reproches s’amenuisent et l’album fait l’unanimité chez le public comme les critiques.

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Afin “d’illustrer” leur album, Thomas et Guy-Manuel font appel à Leiji Matsumoto, père d’Albator qui crée un clip pour chaque chanson. Une fois chaque clip mis à la suite, on obtient un véritable film, Interstella 5555 : The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem, avec pour seul dialogue les morceaux des Daft. Voilà les 2ers, One More Time et Aerodynamic.


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> Prochain article : Human after all, le côté sombre des robots

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