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Routines, rotation et méthodes

Calmusac

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Routines, rotation et méthodes

Réglage des routines
Plus une tâche est automatisée, plus elle a de chances de se voir effectuée régulièrement. La sauvegarde n’échappe bien évidemment pas à la règle, c’est pourquoi il est important de régler cet aspect dès le départ. Mais afin de ne pas non plus crouler sous les sauvegardes, il convient de définir les temps de rétention, c’est-à-dire le temps durant lequel vous décidez de sauvegarder vos fichiers avant de les remplacer par d’autres sauvegardes plus récentes ; une sorte d’historique en somme.
Plus la période de rétention est longue, plus vous serez protégés contre les problèmes graduels (ie : ceux dont on ne s’aperçoit pas tout de suite). Néanmoins, si vous n’avez qu’un support la rétention sera évidemment courte, et par ailleurs, la plupart des utilisateurs n’ont pas besoin qu’elle soit trop longue. Une semaine est une bonne moyenne (pour peu que l’on prenne soin d’examiner ses données avec un anti-virus, sans quoi il est possible que les sauvegardes elles-mêmes soient vérolées). Les quatre aspects vous permettant de pondérer au mieux les réglages qui vous conviennent sont les suivants :

  • période de rétention : plus vous aurez de supports, plus elle sera longue, vous protégeant mieux.
  • protection contre les défaillances matérielles : plus vous aurez de support, moins vous serez exposé au risque de tout perdre si votre support s’avère défectueux. Par ailleurs, si vous utilisez des disques ou des cassettes, cela augmente leur durée de vie;
  • coût : plus vous aurez de supports, plus cela vous coûtera cher, ce qui est un facteur décisif. C’est pourquoi les entreprises choisissent souvent des solutions à base de cassette et les particuliers à base de disques.
  • temps de restauration : les sauvegardes incrémentales sont nettement plus longues à restaurer que les autres.

Systèmes de rotation
Le minimum du minimum, donc, est de faire une sauvegarde hebdomadaire. Cela étant, il est préférable de choisir une rotation plus élevée, à la fois pour s’accorder une meilleure période de rétention, et contrecarrer la défaillance du support de sauvegarde.
Nous verrons jeudi comment configurer son logiciel de sauvegarde suivant différents systèmes, selon votre utilisation du Mac.

Méthodes
Sauvegarder, d’accord, mais quoi ? Bonne question ! Mais c’est un peu à vous d’y répondre. Certains préféreront sauvergarder l’intégralité de leur disque, applications et système compris (attention à la swap, merci). D’autres, plus soucieux de considérations financières par exemple, considéreront que seuls leurs fichiers sont importants, puisqu’ils sont le fruit de leur travail, et qu’après tout l’application est déjà sur le CD (et sa sauvegarde…) qu’on a acheté. L’argument tombe dès lors que l’on prend en considération le temps qu’il faut parfois pour personnaliser son Mac et régler toutes les préférences qui font que l’on en optimise l’utilisation.

Sauvegarder, d’accord, mais comment ? Il existe en effet différentes manières de sauvegarder ses données, que l’on définit comme suit :

  • sauvegarde complète : comme son nom l’indique, vous sélectionnez tous les fichiers de votre disque (exception faite de la swap, s’il vous plaît…). C’est la plus absolue des sauvegardes, mais aussi celle qui prend le plus de temps et d’espace disque.
  • sauvegarde sélective : vous sélectionnez les fichiers et répertoires à sauvegarder. Vous contrôlez exactement ce qui est sauvegardé, votre espace disque, vos coûts. Idéal lorsque certains fichiers sont modifiés plus fréquemment que d’autres, bien que l’on préfère souvent la méthode incrémentale.
  • sauvegarde incrémentale : lors de sauvegardes fréquentes, il peut arriver que vous enregistriez plusieurs fois les mêmes fichiers sans qu’ils n’aient été modifiés (et ne nécessitent, pas conséquent d’être à nouveau sauvegardés). En mode incrémental, seuls les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde sont à nouveau sauvegardés. Cela économise du temps et de l’espace disque (et nécessite évidemment au moins une sauvegarde complète préalable). La restauration de ce type de sauvegarde est moins simple, puisqu’il faut commencer par restaurer la sauvegarde complète puis les incrémentales, l’une après l’autre.

En règle générale, on combine les sauvegardes complètes et incrémentales.

Quand sauvegarder
Vu le temps que prennent quelques fois les sauvegardes, vous pouvez être tentés de ne les effectuer que lorsque vous ne travaillez pas -ce qui présente en outre l’avantage de ne l’effectuer que sur des fichiers statiques. De nuit, votre Mac travaillera lorsque vous dormez, et vous pourrez en outre vous octroyez le luxe de lui faire vérifier que la sauvegarde s’est effectuée correctement (le processus peut prendre des heures). De jour, si jamais vous vivez trop près de lui, arrangez-vous quand même pour n’être pas dessus alors qu’il sauvegarde. D’ailleurs, puisqu’on parle de vérification, faites par contre si possible votre première sauvegarde sur un support neuf alors que vous êtes dans le coin, vous saurez ainsi rapidement s’il y a un problème sur le disque (ou la cassette).

Voilà, nous espérons vous avoir éclaircis à la fois sur la nécessité d’effectuer des sauvegardes et sur les moyens nécessaires à mettre en oeuvre pour être tranquille. Nous verrons également jeudi comment faire, avec quelques exemples concrets, en utilisant le logiciel Personal Backup d’Intego.