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Prospective

Comment obliger votre Mac…

Et si la solution idéale était de se transformer en parangon de prévenance ?

Ormerry

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Méthode 3 : la maintenance

Qu’elles soient préventives, réparatrices ou totalement injustifiées, les opérations de maintenance prennent deux formes : matérielle et logicielle. La maintenance présente l’insigne avantage de vous doter, vis-à-vis de vos supérieurs hiérarchiques comme de vos collègues, de l’image d’un collaborateur soigneux, techniquement compétent et soucieux de maintenir son outil de labeur dans une forme maximale.

doc-1892.jpgLa plus spectaculaire des opérations de maintenance consiste en un démontage complet de son ordinateur. Il vous faut simplement, sous prétexte d’un nettoyage en profondeur ou d’un « bruit bizarre » par exemple, vous munir d’un jeu de tournevis, et transformer le chef-d’œuvre de design made in Cupertino en amas de pièces plastiques et métalliques. N’épargnez aucune vis, cavalier, bout de plastique ou bitoniau sans utilité apparente ; n’hésitez pas, pour faire masse, à amener de votre domicile de vieilles barrettes de RAM, cartes audio antédiluviennes ou toute pièce de micro-onde, de poste de radio ou de machine à laver arborant, même vaguement, l’air d’un circuit imprimé. doc-1891.jpgL’effet général n’en sera que plus impressionnant, et sauf si vous comptez dans votre entourage professionnel des technoïdes pervers, toute personne normalement constituée franchissant la porte de votre bureau évitera de s’approcher du cauchemar siliconé et s’empressera de tourner les talons en vous gratifiant d’une phrase de commisération.

Cette méthode, idéale pour une perte absolue de productivité, n’est cependant applicable qu’à deux conditions : que vous estimiez moins fastidieux de jouer du tournevis pendant des heures, assis sur la moquette et dans les flots de poussière dont ne manquera pas de vous abreuver la machine pour se défendre, plutôt que de travailler ; et que vous possédiez indubitablement la capacité à remettre à sa place chacun des éléments étalés sur le sol et les meubles de votre espace de travail – faute de quoi, vous rejoindriez l’hypothèse 2 dite de « la casse », la discrétion en moins.

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Si vous ne vous sentez pas l’envie ou les compétences pour vous attaquer physiquement à votre Mac, l’alternative de la maintenance logicielle s’offre néanmoins à vous. Bien que, statistiquement, les dysfonctionnements d’un Mac soient relativement peu fréquents, faites votre l’adage selon lequel « mieux vaut prévenir que guérir [[On peut y préférer : « qui veut voyager loin ménage sa monture », « comme on fait son lit on se couche », voire même « qui aime bien châtie bien » ou « la fin justifie les moyens », selon les rapports que l’on entretient avec son ordinateur et la façon dont on considère ces opérations appliquées à un pauvre paquet de transistors qui n’en peuvent mais.]], et utilisez abondamment et fréquemment les utilitaires que mettent à votre disposition des éditeurs zélés : un antivirus mettra quelques bonnes minutes à analyser vos milliers de fichiers, à la recherche d’un hypothétique mais forcément redoutable cheval de Troie mâtiné de ver (curieuse chimère !) ; les utilitaires pour disques durs scruteront, minutieusement et longuement, chaque secteur de vos volumes ; et une bonne défragmentation devrait vous procurer le temps d’une pause pastis – cacahuètes – pastis – et – un – petit -dernier – pour – la – route, si vous êtes amateur.

Demain : quatrième méthode : le Système