Avec ou sans filtre ?
Le débat est ouvert, avec comme enjeu la liberté de décision des quelques 25 % d’établissements non équipés. Certains ajoutent aux uniques critères sexuels retenus des barrières contre les sites pouvant présenter un caractère de violence, ou consacrés au commerce électronique ou aux jeux. Certains n’ont pas le choix, mais au moins un district scolaire, dans l’Oregon, a refusé de vendre sa liberté et sa responsabilité pour 7 500 $. Les Moore, son directeur de l’informatisation, justifie cette position courageuse [[Pas seulement financièrement.]] : “les filtres sont imparfaits et donnent aux parents et étudiants un sentiment de sécurité qui n’est vraiment pas justifié”. Les parents semblent en effet très favorables à cette protection draconienne et illusoire, bien évidemment contournable par les élèves qui possèdent quelques connaissances informatiques. Mais Bob Moore les prévient “Vous n’apprenez pas la sécurité aux enfants dans le sous-sol d’un immeuble. Vous devez les faire sortir dans le monde réel. Pourrons-nous être en mesure d’apprendre à nos étudiants un usage sûr et efficace d’internet dans une communauté grillagée [[Le terme employé est “gated community”.]]. Nous ne pourrons pas le savoir avant des années.”. D’autant plus, que, comme l’ajoute un instituteur de San Francisco, “Cette loi n’a rien apporté à notre classe. Elle crée des troubles, des distractions, et des barrières à l’apprentissage.”. Prochainement sur nos écrans ?
– Schools reluctantly install Web filters