—De la nocivité des ondes Wifi —
Il est des sujets qui régulièrement refont surface sur la place publique ; souvent l’iPhone dans le monde Mac a tenu ce rôle par le passé, mais de manière plus générale, le danger potentiel des ondes du micro-onde, des téléphones portables et maintenant du Wifi est également un sujet récurrent de préoccupation.
En cette rentrée, le journal Le Monde participe au buzz en proposant un panorama des études sur le danger potentiel des ondes Wifi qui envahissent notre quotidien. L’occasion de présenter une étude de médecins américains qui affirme que “cette pollution provoque des risques accrus de leucémies infantiles, cancers du cerveau, cas d’Alzheimer, désordres acoustiques, problèmes nerveux variés, modification de l’ADN et troubles du sommeil“. Alors qu’au contraire l’OMS juge qu’il n’existe encore “aucun élément scientifique probant“.
Même si la puissance des bornes Wifi est largement inférieure à celle des relais de téléphonie mobile ou des émetteurs Wimax, les exemples locaux de mesures de protection se multiplient en Europe et aux Etats-Unis.
De quoi laisser songeur le néophyte. Au vu de l’essor de ces technologies depuis près de 20 ans, pourquoi aucune étude épidémiologique d’envergure n’a été lancée pour permettre de juger sur pièces de leur nocivité ?
