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Le Blackberry blackboulé dans les ministères

Boro

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Le Blackberry et son système de mails à la volée si prisé des décideurs du monde entier serait-il un “push-au-crime”? Du moins présentent-ils un risque notable dans la confidentialité nécessaire aux communications aux sein des plus hautes sphères de l’État. Déjà épinglés voici 18 mois par le secrétariat général de la défense nationale (SGDN), les assistants personnels fabriqués par le canadien RIM et assimilés ont à nouveau fait l’objet d’une circulaire rappelant l’interdiction de leur usage dans les cabinets ministériels. En cause, le fonctionnement particulier du système dit du “push mail”, qui fait transiter les emails du propriétaire par un serveur intermédiaire, celui du constructeur dans le cas de Research in Motion [proposé sur les serveurs d’entreprise Lotus Domino, Microsoft Exchange et Novell GroupWise]. Or il est bien évident qu’il est hors de question pour les “moustaches français” de laisser quoi que ce soit à portée des grandes oreilles de type Echelon.

L’iPhone qui peut fonctionner avec n’importe quel compte IMAP constituera-t-il une solution de repli acceptable? La révolte gronde paraît-il dans les cabinets, où l’on n’hésite pas à parler de “fracture numérique” depuis… La Direction centrale des services de sécurité et d’information planche en tous cas sur une solution alternative, pendant que la Haute Administration s’impatiente. A moins qu’à la Direction on ne fasse au bout du compte confiance qu’à une solution totalement Open Source…

Le Monde